Dans « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, après avoir visité plusieurs planètes et la Terre, décide de rejoindre sa rose. Pour la retrouver, sa solution est de faire appel au serpent venimeux.
Dans « Nabi-bila », le Petit Prince, se retrouvant au 21ème siècle, à l’ère des nouvelles technologies, décide de trouver une alternative au serpent venimeux. Cette solution est une machine, qui lui permettra de rentrer chez lui pour retrouver sa rose.
Mais cette machine tombe en panne en cours de route, plus exactement rue 9.22, à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Ainsi, le Petit Prince cherche une solution pour la réparer. La presse et la foule commençant à s’interroger sur cette machine bizarroïde et sur ce Petit Prince étrange, le Petit Prince décide de raconter son problème, et l’histoire de son voyage.
Grâce à sa machine, il peut mettre des images sur son récit, ses découvertes. Il peut faire voyager, au sens propre et au sens figuré, son public improvisé.
Mais cette machine le bloque. Non seulement il n’arrive pas à repartir, alors qu’il a toujours eu la liberté de se déplacer de planète en planète sans elle - mais elle brime également la passion qu’il peut y avoir à faire voyager les gens par le simple outil qu’est l’oralité, qui lui offre également la liberté d’inventer et de réinventer son histoire.
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